PRÉSENTATION DE LA COMMUNE DE SANTCHOU.
Une vaste plaine entourée de montagnes.
Créée en 1963, la commune de Santchou s’étend sur une superficie de 334 km2 avec une population cosmopolite d’environ 50.000 habitants constituée majoritairement des Mbo autochtones, des Bamilékés et des autres tribus dont la plupart sont des déplacés internes de la crise anglophone, des commerçants et les fonctionnaires en service ; répartie dans une soixantaine de villages pour trois groupements à savoir. SANZO le plus vaste délimite la commune avec la région du sud-ouest, du littoral, le département du Haut- Nkam , la commune de Fokoué et la commune de Dschang. FONDONERA délimite la commune avec la commune de Nfontem et la commune de Dschang. Fombap est entouré du Groupement SANZO.
La commune est dirigée par un exécutif issu d’un conseil municipal de 25 conseillers entièrement aux couleurs du parti au pouvoir le Rassemblement Démocratique du Peuple Camerounais RDPC; dont 06 femmes et 19 hommes.
Avec un réseau de routes de 60 km régulièrement entretenu par la commune, les villages de la commune de Santchou sont interconnectés.
Sur le plan infrastructurel et administratif
On y rencontre une sous-préfecture, une brigade de gendarmerie , un commissariat de sécurité publique et un commissariat spécial, des services déconcentrés d’arrondissement, un centre multifonctionnel de promotion de la jeunesse , deux microfinances et un marché central avec environ 160 boutique en dures et plusieurs marchés périodiques en zones rurales.
Sur le plan sanitaire,
La commune est dotée d’un Hôpital de District et 10 centres de santé Intégrés régulièrement équipés par la commune pour offrir des soins de base aux populations.
La commune de Santchou a une carte scolaire étoffée de 64 écoles primaires, 23 écoles maternelles et 16 établissements secondaires dont 1 lycée technique , un CETIC et une SAR/SM.
Sur le plan économique,
Les populations vivent essentiellement de l’agriculture, de l’élevage, de l’artisanat et du petit commerce.
Avec ses terres fertiles, la commune de Santchou arrosée par un climat équatorial est reconnue historiquement comme terre de culture du riz depuis la défunte Société de Développement de la Riziculture dans la Plaine des Mbo. ( SODERIM) malgré la fermeture des portes, quelques cultivateurs réunis en GIC continuent de produire du riz en faible quantité.
On y rencontre aussi en abondance les cultures vivrières telles que le manioc, le maïs, la patate, le gingembre, la banane, le plantain et le macabo. Les populations pratiquent aussi la culture maraîchère de tomates, piment et pastèque .
C’est aussi un grand bassin de production du cacao et du café du palmier à huile, des mangues et prune.
Dans les bas-fonds, on rencontre des étangs de poisson pour la plupart familiaux. On rencontre aussi dans les vastes savane vertes des étangs saisonniers.
L’ élevage pratiqué est celui de la volaille et des petits bovins.
L’on y pratique encore de l’artisanat traditionnel pour la confession des lits et chaises en rotin, des chasse-mouches , des chapeaux et objets de notabilité coutumière.
La poterie et la sculpture deviennent de plus en plus rares.
Réputée comme la plaine des éléphants, la commune dispose d’une réserve de faune dans sa partie Ouest.
La commune de Santchou a un potentiel minier très riche avec de nombreuses carrières d extraction de sables de meilleures qualités, beaucoup de zone d’extraction de la latérite.
40% de la population a accès à l’électricité. On y rencontre aussi une station de production de l’énergie solaire à Mankang.
Située au carrefour des trois régions , Santchou a connu la période de domination allemande , puis franco-anglaise, ce qui a laissé sur son sol plusieurs vestiges coloniaux devenus aujourd’hui des sites touristiques. On peut citer le sous sol en béton armé de la base militaire Allemande de Ngou Ngou , la cathédrale de Njinjang et bien d’autres.
A cela s’ajoutent d’autres attractions touristiques comme les carrières de pierres , les lacs d’essekou, la chute de Mokot, les grottes et la source curative de Mamboukom.
Les anciens pièges d’éléphant, les restes de la prison royale de Sanzo à Mbongo. Bref c’est une destination touristique pleine de curiosités.
Un foisonnement culturel dominé des danses initiaques et patrimoniales qui magnifient le génie et le multiculturalisme des populations de la commune de Santchou, bien qu’à dominance Mbo.
À cause de sa position géographique au pied des montagnes de l’Ouest et du Sud-ouest , son relief de plaine Arrosée par des cours d’eau à régime constant, la commune de Santchou fait face aux régulières inondations et aux glissements de terrain comme celui d’Echiock et Nfontsam de 2017